En plus des consultations auprès des médecins généralistes et de la présence d’associations d’entraide, il existe différents types de structures de prise en charge en addictologie.
Des équipes de prévention interviennent :
Les avancées de la médecine dans le domaine de la maladie alcoolique et de l’alcoolisme.
En plus des consultations auprès des médecins généralistes et de la présence d’associations d’entraide, il existe différents types de structures de prise en charge en addictologie.
Des équipes de prévention interviennent :
La dépendance à l’alcool expose inévitablement celui qui en est atteint à un dénigrement de la part de ceux qui l’entourent, engendrant alors honte et culpabilité du malade et l’enfermant un peu plus dans son monde irréel.
Cet enfermement, accompagné de la certitude de ne pouvoir être compris par les autres, génère une attitude de défense, voire de déni des patients à l’égard non seulement de leur entourage mais aussi des médecins et des soignants qui voudraient essayer de les aider.
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Peu d’études scientifiques ont évalué l’efficacité du soutien psychologique dans le traitement de l’alcoolo-dépendance, probablement du fait des difficultés méthodologiques.
Cependant, il existe un accord professionnel fort pour considérer que le soutien psychologique est le fondement même de la prise en charge de toute personne en difficulté avec l’alcool.
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L’addiction est une maladie dont la prévention et la prise en charge peuvent être améliorées, particulièrement en soins primaires, car trop souvent sa représentation provient plus d’une opinion que d’une base scientifique.
Or, les progrès des neurosciences permettent d’approcher sa physiopathologie : une perte du contrôle du désir envahi par le besoin.
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Elle commence toujours avant la dépendance physique.
Elle s’explique par certaines propriétés qu’a l’alcool de modifier le psychisme de l’individu (alcool produit « psychotrope« ).
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Cette dépendance a en fait un support chimique tant au niveau du foie du malade que de toutes les cellules de son corps :
C’est au niveau du foie que l’alcool est dégradé, se transformant en acétaldéhyde d’abord puis en produits nommés acétates qui ne sont autres que du vinaigre : plus le sujet va boire, plus le foie par mécanisme d’adaptation va sécréter d’enzymes capables de transformer cet alcool en vinaigre, plus la dégradation se fera rapidement. Continuer la lecture de « La dépendance physique : perte de la liberté du corps de s’abstenir d’alcool »
L’ANSM : Agence Nationale de Sécurité du Médicament a annoncé la semaine dernière l’autorisation de mise sur le marché du baclofène dans le traitement de l’alcoolisme.
Il pourra être prescrit à une dose réduite.
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On parle souvent de cirrhose dans la maladie alcoolique, et pas que, nous allons d’ailleurs le voir. Mais qu’est-ce donc exactement une cirrhose ? Quels sont les facteurs de risque ?
Quels en sont les premiers signes ? Comment savoir si l’on est atteint d’une cirrhose ? Quels sont les conséquences ? Quels sont les dangers et peut-on la soigner ? tant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre.
Continuer la lecture de « La Cirrhose : signes, causes, conséquences, soins … »
Le patient alcoolique minimise ou nie l’existence d’une consommation d’alcool excessive à son médecin. Cette caractéristique clinique s’explique par le déni qui est une construction partiellement inconsciente qui vise à gérer l’angoisse générée par la prise de conscience d’un problème difficilement acceptable, par la perspective d’un sevrage et par le changement radical de mode de vie qu’implique l’abstinence totale.
Le médecin, dont le rôle est de motiver le patient à se soigner, peut aider le patient par la prise en compte et la gestion du déni.
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Le sevrage peut être défini comme l’arrêt brutal de la consommation d’une substance psychoactive qu’il soit accidentel, à l’initiative du sujet ou qu’il s’inscrive dans une perspective thérapeutique chez un sujet dépendant.
Le sevrage thérapeutique s’opère selon les cas en milieu hospitalier ou en ambulatoire et vise à limiter le malaise physique et psychique lié au syndrome de manque. Il ne constitue qu’une étape dans la prise en charge.
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